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La moquette était au départ une sorte d’étoffe à trame et un assemblage de fil. Elle était connue sous le nom de « moucade ». C’est avec le temps que son appellation changea pour la désignation que nous connaissons aujourd’hui. La moquette peut être définie comme un décoratif qui sert à recouvrir l’entièreté du sol d’une pièce de manière permanente contrairement au tapis qui est beaucoup plus mobile. Nous comptons de nombreux procédés de fabrication que nous notons à ce jour. Cependant, il y en a qui sont beaucoup plus employé que d’autres. Les fabricants de moquettes utilisent couramment deux types de tissages dans la fabrication des moquettes : il s’agit du tissage Axminster et du tissage Wilton. Les modèles Axminster sont des moquettes de laine avec des motifs traditionnels. Le mot Axminster provient du nom d’une ville anglaise où les moquettes ont vu le jour. Les moquettes Axminster destinées aux ballroom d’hôtels représentaient des dessins extraordinaires qui donnaient de l’allure à la salle. Elles étaient tissées sur métier électronique. Au fur et à mesure que le temps passait, la méthode de fabrication commença à se diversifier et à s’industrialiser. En effet, au 19e siècle la production de ce type de moquette avait conquis tout le Royaume-Uni. Nous avons également le métier Axminster traditionnel. Ce type de moquette se caractérise par sa largeur. Les machines permettant sa production en masse étaient produites en Belgique, en Chine ou au Japon. Les premières machines industrielles utilisaient des cartons jacquard pour la conception des moquettes, mais aujourd’hui les industries emploient des logiciels ou d’autres types de procédés informatiques (DAO : dessin assisté par ordinateur ; CAO : conception assistée par ordinateur). Ils demeurent bien d’autres modèles de tissage Axminster utilisant d’autres types de métier ou de méthode de fabrication tel que le « spool Axminster ».




Nous avons pareillement le tissage Wilton qui vient de l’Angleterre tout comme le tissage Axminster. C’est le procédé le plus répandu dans le monde. Ce sont des tisserands français installés dans la ville de Wilton qui ont mis au point cette méthode de fabrication dans le 17e siècle. Il existe de nombreux types de fabrications sous l’appellation Wilton. Nous avons le Wilton « simple corps » et le « Wilton jacquard ». Ces deux techniques utilisent une partie du procédé de tissage traditionnel qu’on appelle « Chaîne et Trame ». La structure du modèle Wilton vous permet soit d’effectuer des structures bouclé ou coupé en velours soit des structures simultanément bouclé et coupé. De nos jours, on rencontre dans la grande majorité des cas des Wilton « Double pièce ». Ce sont les fabricants qui utilisent le plus cette technique parce qu’il est difficile de se procurer le métier à tisser adéquat. En effet, ce genre de métier est utilisé pour les tapis et les carpettes ou des moquettes de petite taille. En plus du Wilton, nous pouvons citer le touffetage ou le tufting. Ce procédé de tissage nous vient des États-Unis plus précisément de l’état de Géorgie dans les débuts du 20e siècle. Ici également plusieurs composés de structures sont possibles. Certaines de ces combinaisons utilisent pour base les procédés des modèles les plus populaires. Pour terminer, nous avons le tissage Colortec. Ce style de fabrication est le plus récent. Il utilise des technologies très avancées. Il est adapté aux exigences des nouveaux consommateurs qu’ils soient particuliers ou professionnels. Il regroupe l’ensemble des avantages de fabrications des autres tissages de moquettes. Il imite aussi bien les types de fil (100 %, 80 % ou 20 % laine ; 100 % nylon) que les motifs employés par les autres modèles.

Nous avons tenté de vous présenter une partie des modèles de fabrication des moquettes. Évidemment, il demeure beaucoup plus de catégories sur le marché, mais la plupart d’entre elles se basent sur les procédés de tissages des anciennes techniques.