La climatisation solaire est une technologie qui utilise l’énergie solaire pour produire du froid. Cette technologie connaît une expansion extraordinaire en raison des inconvénients écologiques propres aux systèmes de climatisation classiques. Grâce aux avancées technologiques, il existe quatre façons de produire de la climatisation en utilisant la chaleur du soleil. Chacune des méthodes a ses avantages et quelques inconvénients qui rendent complexes la popularisation de ces technologies à l’échelle individuelle. Passons-les en revue. Le premier moyen de production est l’utilisation des panneaux solaires voltaïques pour alimenter les climatiseurs classiques. Les panneaux solaires remplacent l’énergie fossile ou hydraulique qui alimente actuellement la majorité des systèmes de climatisation, de façon à diminuer les coûts écologiques. Si cette technologie est la plus propre qu’on puisse imaginer, on a pourtant du mal à la mettre en place. En effet, la conception des panneaux solaires exige elle-même une technologie très développée qui n’est pas toujours à la portée de la bourse du contribuable. De plus, l’installation de panneaux solaires dans des grandes villes surpeuplées est difficilement imaginable à l’heure actuelle. Les responsables politiques ne semblent pas près à investir dans l’immédiat pour cette technologie. Le second moyen de production est la climatisation par conversion de l’énergie thermique en énergie mécanique qu’on couplera à un climatiseur à compression. Grâce à ce type de climatisation, il est possible d’utiliser directement l’énergie thermique pour produire du froid. Mais la conversion de la chaleur solaire en énergie mécanique exige aussi de gros moyens de production. La note pourrait être très salée pour le dernier consommateur qui devra supporter le coût de toutes les transformations effectuées en amont. Il reste donc deux moyens de production très complexes qui présentent pourtant les perspectives les plus intéressantes pour le consommateur.
La production par « à sorption », ou par « absorption » utilise des capteurs solaires dans un circuit hydraulique fermé pour absorber ou restituer de l’eau. Grâce à ce système, il est possible de créer un compresseur de liquide ou de gaz qui n’utilise presque pas d’énergie mécanique. Avec l’apport de la température extérieure, on peut créer un système de climatisation bon marché. Ce procédé fait l’objet de recherches très poussées actuellement, et des installations préliminaires en France permettront de vérifier la faisabilité du projet à une plus grande échelle. Enfin, le système le plus prometteur est celui de la climatisation par dessication-évaporation. Celui-ci utilise l’eau et l’air comme fluides caloporteurs qui sont couplés à des centrales de traitement d’air. Ce système reprend le principe de la climatisation des termitières qui est connu pour être le plus écologique et le plus efficace de tous les types de climatisation. Les chercheurs veulent donc utiliser l’évaporation de l’eau comme moyen de production de la climatisation, à la manière des termites. Des expériences porteuses d’espoir se multiplient dans de nombreux pays. Le groupement des viticulteurs de la région du Cru de Banyuls en France a mis en place un système de climatisation basé sur la captation solaire pour alimenter leurs caves en air frais en 1991. Le succès de l’entreprise est tel qu’ils continuent d’utiliser ce type de climatisation propre, efficace et silencieux jusqu’aujourd’hui. Globalement, les systèmes de climatisation solaire sont très prometteurs parce qu’ils utilisent une source d’énergie inépuisable : l’énergie solaire qui ne pollue pas. Mais la transformation de cette énergie coûte bien plus cher que les systèmes de climatisation actuels. Généralement, l’investissement n’est rentabilisé qu’au bout de huit ans, et les systèmes qui utilisent les capteurs doivent couvrir au moins le tiers de la zone à climatiser.
Les perspectives de la climatisation solaire sont très porteuses, même si pour l’instant le coût de production semble être le plus gros obstacle à la popularisation de ces procédés. Mais les énergies fossiles s’amenuisent progressivement, et les énergies renouvelables telles que le soleil représentent la seule alternative fiable pour les humains. La climatisation solaire semble donc être la voie de l’avenir.
La production par « à sorption », ou par « absorption » utilise des capteurs solaires dans un circuit hydraulique fermé pour absorber ou restituer de l’eau. Grâce à ce système, il est possible de créer un compresseur de liquide ou de gaz qui n’utilise presque pas d’énergie mécanique. Avec l’apport de la température extérieure, on peut créer un système de climatisation bon marché. Ce procédé fait l’objet de recherches très poussées actuellement, et des installations préliminaires en France permettront de vérifier la faisabilité du projet à une plus grande échelle. Enfin, le système le plus prometteur est celui de la climatisation par dessication-évaporation. Celui-ci utilise l’eau et l’air comme fluides caloporteurs qui sont couplés à des centrales de traitement d’air. Ce système reprend le principe de la climatisation des termitières qui est connu pour être le plus écologique et le plus efficace de tous les types de climatisation. Les chercheurs veulent donc utiliser l’évaporation de l’eau comme moyen de production de la climatisation, à la manière des termites. Des expériences porteuses d’espoir se multiplient dans de nombreux pays. Le groupement des viticulteurs de la région du Cru de Banyuls en France a mis en place un système de climatisation basé sur la captation solaire pour alimenter leurs caves en air frais en 1991. Le succès de l’entreprise est tel qu’ils continuent d’utiliser ce type de climatisation propre, efficace et silencieux jusqu’aujourd’hui. Globalement, les systèmes de climatisation solaire sont très prometteurs parce qu’ils utilisent une source d’énergie inépuisable : l’énergie solaire qui ne pollue pas. Mais la transformation de cette énergie coûte bien plus cher que les systèmes de climatisation actuels. Généralement, l’investissement n’est rentabilisé qu’au bout de huit ans, et les systèmes qui utilisent les capteurs doivent couvrir au moins le tiers de la zone à climatiser.
Les perspectives de la climatisation solaire sont très porteuses, même si pour l’instant le coût de production semble être le plus gros obstacle à la popularisation de ces procédés. Mais les énergies fossiles s’amenuisent progressivement, et les énergies renouvelables telles que le soleil représentent la seule alternative fiable pour les humains. La climatisation solaire semble donc être la voie de l’avenir.
